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iLj’i-itiints, sur les Peintres et sur les Poètes, en y ajoutant une série de Considérations sur la Belgi-

’le. Si, dans une de vos rares flâneries, vous passez tsur le boulevard de Gand, fouettez un peu sa bonne volonté, et exagérez ce que vous pensez de moi.

Je dois avouer qu’il manque trois fragments im- portants, un sur la Peinture didactique (Cornélius, Kaulbach, Ghenavard, Alfred Réthel), un autre, Biographie des Fleurs c/wJ/a/, et enfin un dernier :

liateaubriand et sa famille. Vous savez que ma passion pour ce vieux dandy est incorrigible. En somme, peu de travail : dix jours peut-être. Je suis riche de notes.

Pardonnez-moi si je me mêle d’une question délicate, mon excuse est dans mon désir de vous voir content (en supposant que certaines choses

—us contenteraient), et de voir tout le monde vous rendre justice. J’entends beaucoup de gens qui disent : Tiens, Sainte-Beuve n’est pas encore séna-

’/r ! Il y a bien des années, je disais à E. Dela- croix avec qui j’avais tout mon franc-parler que beaucoup de jeunes gens préféreraient le voir res- tant à l’état de paria et de révolté. (Je faisais allusion

son obstination à se présenter à l’InstRut.) Il me répondit : Mon cher Monsieur, si mon bras droit était frappé de paralysie, ma qualité de membre

’• l’ Institut me donnerait droit à renseignement,

, en supposant (pie je me porte toujours bien,

Institut peut servir à payer mon café et mesciga-

V. En deux mots, je crois qu’il se forme, rela- tivement à vous, dans bien d’autres esprits que