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>ite, si b’ève qu’elle soit, ne vous fatigue, fût-ce ile d’un de vos plus fervents et dévoués admira-

■rs.

A ALFRED DE VIGNY

Monsieur,

Je suis rentré chez moi, tout étourdi de votre

bonté, et, comme je tiens vivement à être connu

de vous, je vous envoie quelque chose de plus que

que vous m’avez demandé.

Hans les deux brochures {Richard Wagner,

héophile Gautier), xousiTouYerez quelques pages

li vous plairont.

Voici Les Paradis, auxquels j’ai la faiblesse d’at- ibuer quelque importance. La première partie est tièrement de moi. La seconde est l’analyse du 16 de Ouincey auquel j’ai ajouté, par ci, par là, (juelques idées qui me sont personnelles, mais avec une grande modestie.

Voici Les Fleurs, le dernier exemplaire sur bon

papier. La vérité est qu’il vous était destiné depuis

très longtemps. Tous les anciens poèmes « ont rema-

••s. Tous les nouveaux, je les marque au crayon

la table des matières. Le seul éloge que je solli-

e pour ce livre est qu’on reconnaisse qu’il n’est

is un pur album et qu’il a un commencement et

uua fiiu Tous les poèmes nouveaux ont été faits

Mir être adaptés à un cadre singulier que j’avais

loisi.

J’ajoute un vieux numéro de revue, et où vous