Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/286

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gent du second article appartient à M. Malassis : j’ai voulu éviter de vous emprunter de nouveau. J’étais pressé.

J’aurais bien accepté un traité régulier, mais comme j’ai l’idée fixe, après les Variétés qui complèteront vos deux volumes de critique, de tourner mon esprit vers un autre genre, je ne voulais pas m’engager pour une éternité de Variétés.

Je recevrai peut-être un refus de vous, et, franchement, je dois m’y attendre. Ne prenez pas de mitaines ; vous savez que rien n’altérera jamais mon amitié pour vous.

Pour le 15 Octobre, je ferai un grand effort. Jusqu’à présent, mon intention est de vous donner, à cette époque, la moitié de la somme que je suis sûr de pouvoir tirer par Hostein. Cette somme ne peut être que considérable. — Enfin, j’ai lieu de croire que, vers la fin de l’hiver, ma mère et moi, nous paierons toutes mes dettes. Du moins, je lui ai ouvert un moyen, et, sans la tourmenter, je pousserai activement son esprit vers cette idée.

Détournez vos yeux de votre idée fixe de de Calonne. J’ai d’autres moyens. D’ailleurs, vous savez bien que je désire le quitter.

Comment vous portez-vous ? Je viens, quant à moi, de traverser une période d’atonie : plus d’appétit, plus de sommeil, plus de travail ; pourquoi ? je n’en sais rien. Je suis guéri, et je travaille très vivement ; pourquoi ? je n’en sais rien.

Pincebourde dit qu’il va mettre 200 Paradis dans