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acheter des planches acheter des planches de métal, ou bien le droit d’en vendre indéfiniment des épreuves ? — Je conçois que vous craigniez les conversations avec Méryon. Vous devriez traiter l’affaire par lettres (20, rue Duperré). Je vous préviens que la grande peur de Méryon, c’est qu’un éditeur ne change le format, et le papier.

Quant à l’affaire Daumier-C , basse idée : nous verrons.

Quand recevrai-je des épreuves ?

Quand venez-vous à Paris ?

Et la  ?

Je n’ai reçu aucun avis de la poste.

Tout à vous.

Je présume que les ornements et le frontispice de M. Bracquemond sont finis. Êtes-vous content, et dois-je l’être ? — Duranty vient de m’apporter votre livre. Il me semble que je b volontiers toutes ces femmes-là. J’en suis très attendri.

Ce que vous me dites de Méryon ne change pas ce que je vous en écris.


À POULET-MALASSIS

Je suis très embarrassé, mon cher, pour vous répondre relativement à l’affaire Méryon. Je n’ai aucun droit là dedans, aucun ; M. Méryon a repoussé, avec une espèce d’horreur, l’idée d’un texte fait de douze petits poèmes ou sonnets ; il a refusé l’idée de méditations poétiques en prose. Pour ne pas