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(Je demande une seconde épreuve, pour me donner le temps de vérifier, avec Sasonoff, Fowler, ou tout autre, la vérité de ma note nécrologique sur de Ouincey. Demain, je ferai la note pharmaceutique, et je pourrai vous dire comment s’est résolue la question des exemplaires à prendre.)

Pour en revenir à cette prétendue faute, elle ne porte pas sur mundi, très bien traduit, dans les lignes précédentes, par : atmosphère, odeur, sein, genoux, chevelure, vêtements, balneum onguentalum ; elle porte, dis-je, non pas sur mundus traduisant monde, mais sur monde interprétant mundus.

2. — Quant au reste, c’est vraiment grave. Il m’est bien dur d’avoir dit qu’une pâture pouvait éteindre une soif, et que je suis un Dieu qui a. Il me semble que tout le monde verra ça, que Le Figaro en fera sa pâture, et que je ne pourrai jamais ouvrir le livre sans tomber juste sur ces deux énormités. M’aimez-vous assez pour faire deux cartons ? et, si vous y consentez, ayez bien soin que de nouvelles fautes ne se glissent pas dans les quatre pages composant les cartons.

Voici la couverture.

J’écris à Guys pour lui demander la note des journaux anglais qui parlent de la librairie française.

Un mot de réponse.

Bien à vous.

Donc : Dieu qui ai, et implacable appétit, si cela s’adapte au reste de la phrase.