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2lG CHARLES BAUDELAIRE

lein. Gela va venir. Je suis sûr également que la lettre d’Hugo va arriver.

Quant à Eugène Delacroix, je l’ai vu hier et avant-hier. Il ne vous donnera pas de dessin. Il veut vous donner une peinture y et, cette peinture, il la fera exprès pour vous. Il m’a dit : Puisque vous voulez être agréable àun de vos amis, à votre éditeur f je dois faire pour le mieux. Je n’ai, dans mon atelier, que des choses qui me servent de notes pour des travaux en train. Je n’oublierai pas cela, et je vous le livrerai le plus tôt possible, quand r inspiration me viendra. Je vous avouerai que j’étais presque honteux ; cependant, très discrète- ment, je tâcherai de le lui prendre avant mon départ de Paris (lo Octobre). Tout à vous.

A POULET-MALASSIS

Ouf ! voilà vos vers terminés ( ?).

Renvoyez-moi, ou plutôt rapportez-moi ^« r^Aa.

// n’est pas urgent d’escompter ce billet ; je ne l’ai fait faire que par précaution, pour parer à l’imprévu qui se met en toutes choses. Le copiste est en train de recopier un grand morceau de qua- tre feuilles pour Galonné. Demain, je lui livrerai ; j’en ai déjà une partie.

J’ai la parole formelle de Galonné.

Mais, puisque vous devez rester à Paris, du 3 au 10, venez me voir, le 5 ou le 6 ; je serai con-