LETTRES 1809 l85
longue lettre que vous m’adressiez lors de mon pro- cès, et qui servira peut-être de plan pour la confec- tion d’une préface.
Nouvelles Fleurs faites, et passablement singu- lières. Ici, dans le repos, la faconde m’est revenue. Il y en a une {Danse macabre) qui a dû paraître le i5, k\di Revue contemporaine,..
Je n’ai pas oublié votre Coleridge, mais je suis resté un mois sans recevoir mes livres, et parcou- rir les 2.400 pages de Poe est un petit travail.
Bien à vous, et écrivez-moi, si vous en avez le temps,
Honfleur, Calvados (cette adresse suffit).
Qu’est-ce que devient le vieux mauvais sujet (d’Aurevilly) ?
A CHARLES ASSELINEAU
24 Février 1809. Mon cher,
Les exilés aiment qu’on s’occupe d’eux. Je vous envoie donc une ékicubration’ que je si^s obligé (j’ensuis désolé) de donner à de Galonné. Je désire, de tout mon cœur, qu’il la refuse. Si vous voyez du Camp, ne lui dites pas que je vous ai commu- niqué son affaire.
Babou m’a joué un cruel tour. Il croit donc que la plume est faite pour faire des niches. Je viens de recevoir une longue lettre de Sainte-Beuve. Même quand on croit posséder la vérité, il faut la cacher,