Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/173

Cette page n’a pas encore été corrigée

LETTRES l858 1O9

Si vous n’avez jamais lu U Ensorcelée^ profitez (Je la réimpression Bourdilliat(L/6rai>f> nouvelle). Je viens de relire ce livre qui m’a paru encore plus chef-d’œuvre que la première fois.

A POULET-MALASSIS

7 Décembre i858, 9 h. du soir.

Mon cher ami,

Vous m’avez rendu bien heureux^ et maintenant

»usme rendez très malheur eux. T oui ce que con- tient votre lettre est très juste et vraiment irréfu-

hle, sauf la fin {l’expédient) qui est absurde.

Cependant, je réponds à votre lettre, parce qu’elle

ost en somme que la répétition d’objections que vous et moi nous avions également prévues et que j’espérais pouvoir lever ou vous faire trouver lé- gères.

Avant tout, deux choses : d’abord, si j’avais accompli toute la besogne qui représente toute la

  • iomme désirée, je n’aurais pas besoin d’implorer

ire aide. Ensuite, remarquez que je ne m’étais pas dissimulé que c’était là un service exception- nel ; mais, en même temps, vous aviez compris que c’était pour moi une question de sécurité, de Jouis-

race immédiate, et conséquemment de travail plus

actif. Ceci n’avait-il pas une valeur, une valeur

morale au moins ? Quand vous me demanderez

uelque chose de difficile à accomphr, ou qui im-

n