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pas. Je n’ai pas à porter la responsabilité des sot- tises des autres.
J’étaisautrefoistrès lié avec un doreur qui, quand je lui reprochais son sans-gène et son sans-façon avec moi, me répondait : Pourquoi me gênerais-je, puisque vous êtes mon ami ? Il me semblait, à moi, que c’était justement parce que j’étais son ami qu’il me devait plus d’honneurs et plus d’égards qu’aux pratiques vulgaires. Je ne vous compare certainement pas à un doreur, mais quelquefois votre amitié pour moi vous pousse à me traiter un peu mal, comme dans le cas présent, où Je subis un paquet de reproches qui ne me concernent pas.
Veuillez me renvoyer le billet de 600 fr., paya- à Honjleur. Oui, Les C4uriosités seront finies le Juin, et un incident est récemment arrivé, qui me permet de croire qu’elles se vendront très bien.
Encore une fois, que vous a-t-on dit au parquet, et que résolvez-vous, les feuilles à imprimer, chez nous, OU â Paris ? A qui diable voulez-vous que je
’adresse pour savoir cela, si ce n’est à vous ?
L’Opium sera fini à la fin du mois, et Les Curio- ■lés, le i5.
Tout à vous, mes respects à votre mère.
A MONSIEUR
1 1 Juin 1858.
Certes, Monsieur, votre reproche est fort dur, i du moins j’y suis fort sensible. Ne pouviez-
Me