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Adieu, je vais me mettre à La Révolte, au Vin et La Mort.

J’ai parcouru les bonnes feuilles des Cariatides. Il y a des fautes cruelles. Vous devriez vraiment y rendre garde.

Je n’ai pas le sol pour affranchir ma lettre, et c’est la raison pour laquelle j’attends à ce soir pour renvoi de la fin de Spleen et Idéal, à laquelle je joindrai évidemment le reste.

Soignez bien ma dernière feuille.



A POULET-MALASSIS
Le 6 Mai 1857.

Mais, mon cher ami, ce n’était pas là ce qui m’intéressait le plus ; je vous avais écrit un mot, au crayon rouge, derrière Lesbos, pour savoir si i septième feuille, trop chargée, viendrait à bien, et s’il fallait que je la relusse. Une étourderie de ma part, un vers faux, que sais-je ? ou bien encore une transposition de correction peuvent amener un mallheur ridicule. Après que les corrections sont exécutées, les vérifiez-vous, et relisez-vous ?

Je viens de voir Th. Gautier, qui me mettra un fragment à L’Artiste. Il m’a paru fort enchanté de vous ; il veut tellement exagérer ce qu’il appelle le côté embêtant de La Momie que la question de publication, chez n’importe qui, est renvoyée à six mois. Mais vous lui avez probablement fait quelque offre vague et gracieuse, car il est fort gracieuse-