Page:Baudelaire - Lettres 1841-1866.djvu/121

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

reuses. Si jamais cette idée galope de nouveau dans vutre lèle, je verrai MM. Ouérard et Louandre, Louandre m’ayant promis de me mettre en relations avec un descendant (petit-fils ou petit-neveu) qui a des paquets de notes.

Je répète qu’il faut, dans ces aventures-là, se réserver beaucoup de marge, et préparer des prospectus très élastiques qui permettent de profiter des bonnes idées survenantes, et de se dédire souvent. Donc, vastes catégories. Quel jour verrons-nous M. de Broise ? Je désire le savoir. Je ne reçois rien de vous. Je vous le répète une dernière fois, je ne serais pas très-étonné que vous prissiez cette lettre fort mal, mais je me crois trop intéressé à votre réussite pour ne pas vous avertir. Supprimez votre catalogue.

Votre bien dévoué.

Et Les Incas, de Marmontel ? Vous les avez bliés, n’est-ce-pas ?

Et Le Temple de Gnide ? Et les Lettres persanes ?

Pensez donc au cas où votre catalogue tomberait entre les mains de Veuillot ou de d’Aurevillv.

A POULET-MALASSIS
4 Avril 1837.

Mon cher Malassis

Je vous demande un million de pardons d’appeler encore une fois votre attention sur la nécessité