Je viens, mon cher ami, de jeter à la poste la première feuille, avec un bon à tirer, sauf l’arrangement de la dédicace ; mais une idée soudaine me fait vous écrire ce petit mot :
Est-ce qu’une dédicace ne doit pas tout précéder, même le titre ? J’ai le souvenir, je crois, d’avoir vu un faux-titre après la dédicace. Vous comprenez que toutes ces petites questions vous sont abandonnées.
J’espérais pouvoir trouver aujourd’hui le temps de vous écrire une longue lettre, je ne l’ai pas pu, et cependant j’ai raté, pour la première fois, mon feuilleton.
D’Aurevilly fait un grand article (qui devait paraître aujourd’hui) sur les Odes, article qui sera évidemment bien singulier, car il m’a dit qu’il vous avait accablé des plus jolies flatteries, et, en même temps, je sais que le livre l’a exaspéré jusqu’à la fureur.
Mon cher ami,
Je vous remercie, j’ai reçu ce soir la deuxième