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Il vient d’être fait un nouveau tirage du premier volume où les principales fautes sont effacées. Michel sait qu’il doit vous en réserver un exemplaire. Si je n’ai pas le temps de vous le porter, je vous le ferai envoyer.

Votre bien affectionné.


A MONSEUR DE BROISE

Dimanche, 15 Mars 1857.

Monsieur,

Je sais qu’il n’est pas d’usage de répondre à une lettre qu’on n’a pas reçue, mais je crois qu’il m’est permis de violer la règle dans le cas présent. M. Poulet-Malassis, mon très ancien ami, est parfaitement libre de rembourser à la Société le prix que j’ai reçu de lui, pour deux volumes, et, si M. Malassis exige à son tour que je le rembourse, je le rembourserai. Quant d la façon toute de confiance dont il a traité avec moi, et qui est un perpétuel sujet de reproches de votre part, je vous ferai remarquer, Monsieur, que tous les traités soint DE CONFIANCE, et quc s’ils n’étaient pas de confiance ne les ferait pas.

Auguste Malassis m’a offert de me servir d’abord tout mon livre en placards. Je ne le lui demandais pas, je n’avais pas osé, mais j’ai accepté : or, c’est vous qui êtes en retard.

Vous ignorez sans doute, Monsieur, ce que c’est que le soin et les lenteurs indispensables pour un