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9^ CHARLES DAUDELAIRE

puis, nous saurons avoir quelques articles dans les revues élrang-ères.

Je ne sais pas si vous enfermerez les deux livres dans le même traité ; mais, que vous n’en fassiez qu’un ou que vous en fassiez deux séparés, si vous ne laissez pas en blanc le titre du livre en prose, mettez Miroir de Vart^ Cabinet esthétique^ ce qui vous passera par la tête. Nous modifierons cela, à votre gré, quand vous déposerez le titre au Minis- tère.

Le genre de traité que je vous ai demandé et que vous me faites a cela d’excellent qu’il est difficile de supposer que vous perdiez quelque chose, et que, si le livre se réimprime, les bénéfices futurs de l’au- teur sont sauveg-ardés.

Donc : deux volumes, mille exemplaires^ éter- nellement, cinq sols.

Poser le cas où Malassis ne réimprimerait plus pendant un an ( ?), et où Baudelaire serait libre. Avec vos billets, envoyez-moi votre ou vos traités, signés ; je vous retournerai de même les doubles.

Ajoutez, dans votre lettre, un conseil pour l’es- comptage du premier (200).

J’ignore la part qu’a votre beau-frère dans votre décision, ou même s’il en a une. En tout cas, pré- sentez-lui mes amitiés, si toutefois vous le croyez sensible aux pompes sataniques de l’étiquette. Autre aventure, mon logement définitif ne peut être prêt que le i5 Janvier. Ainsi, vous me retrou- verez ici, et je reste jusqu’au 10 Janvier cloué