d’en finir tout de suite. — On veut à toute force nous présenter M. Vidal comme un dessinateur sérieux. — Ce sont des dessins très-finis, mais non faits ; néanmoins cela, il faut l’avouer, est plus élégant que les Maurin et les Jules David. — Qu’on nous pardonne d’insister si fort à ce sujet ; — mais nous connaissons un critique qui, à propos de M. Vidal, s’est avisé de parler de Watteau.
Mme DE MIRBEL
est ce qu’elle a toujours été ; — ses portraits sont parfaitement bien exécutés, et madame de Mirbel a le grand mérite d’avoir apporté la première, dans le genre si ingrat de la miniature, les intentions viriles de la peinture sérieuse.
HENRIQUEL DUPONT
nous a procuré le plaisir de contempler une seconde fois le magnifique portrait de M. Bertin, par M. Ingres, le seul homme en France qui fasse vraiment des portraits. — Celui-ci est sans contredit le plus beau qu’il ait fait, sans en excepter le Cherubini. — Peut-être la fière tournure et la majesté du modèle a-t-elle doublé l’audace de M. Ingres, l’homme audacieux par excellence. — Quant à la gravure, quelque consciencieuse qu’elle soit, nous craignons qu’elle ne rende pas tout le parti pris de la peinture. — Nous n’oserions pas