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MATOUT

a donné trois sujets antiques, où l’on devine un esprit sincèrement épris de la forme, et qui repousse les tentations de la couleur pour ne pas obscurcir les intentions de sa pensée et de son dessin.

De ces trois tableaux c’est le plus grand qui nous plaît le plus, à cause de la beauté intelligente des lignes, de leur harmonie sérieuse, et surtout à cause du parti-pris de la manière, parti-pris qu’on ne retrouve pas dans Daphnis et Naïs.

Que M. Matout songe à M. Haussoullier, et qu’il voie tout ce que l’on gagne ici-bas, en art, en littérature, en politique, à être radical et absolu, et à ne jamais faire de concessions.

Bref, il nous semble que M. Matout connaît trop bien son affaire, et qu’il a trop ça dans la main — Indè une impression moins forte.

D’une œuvre laborieusement faite il reste toujours quelque chose.

JANMOT

Nous n’avons pu trouver qu’une seule figure de M. Janmot, c’est une femme assise avec des fleurs sur les genoux. — Cette simple figure, sérieuse et mélancolique, et dont le dessin fin et la couleur un peu crue rappellent les anciens maîtres allemands, ce