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Nadar, Janine le réalisme (Guiard) ;

La peine de mort, les chiens ;

Les exilés volontaires ;

La Vie de César (Dialogue de Lucien).

Pour ceux-ci [1] particulièrement quelque chose de très soigné. Leur révoltante familiarité.

Pères Loriquet de la démocratie.

Les Coblentz.

Vérités de Télémaque.

Vieilles bêtes, vieux Lapalisse.

Propres à rien, fruits secs.

Elèves de Déranger.

Philosophie de maîtres de pension et de préparateurs au baccalauréat.

Je n’ai jamais si bien compris qu’en la voyant la sottise absolue des convictions. Ajoutons que quand on leur parle révolution pour de bon, on les épouvante. Vieilles Rosières. Moi, quand je consens à être républicain, je fais le mal le sachant. Oui ! Vive la Révolution !

Toujours ! Quand même !

Mais moi je ne suis pas dupe, je n’ai jamais été dupe ! je dis Vive la Révolution ! comme je dirais : Vive la Destruction ! Vive l'Expiation ! Vive le Châtiment ! Vive la Mort ! Non seulement je serais heureux d’être victime, mais je ne haïrais pas d’être bourreau, — pour sentir la Révolution des deux manières [2] !

Nous avons tous l’esprit républicain dans les veines, comme la vérole dans les os, nous sommes démocratisés et syphilisés.

  1. Evidemment « les exilés volontaires ».
  2. La même pensée se trouve reproduite, à peu près dans les mêmes termes, dans Mon Cœur mis à nu.