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n’avait pas encore été donné in extenso, des Journaux intimes, et notamment la première version de la fameuse notice sur Edgar Allan Poe, que l’obligeance de MM. Calmann-Lévy nous a permis de reproduire.

Le lecteur nous excusera d’avoir insisté avec quelque complaisance sur le complet de notre recueil. Aussi bien est-ce son seul mérite puisque, conçu à un point de vue purement documentaire, il ne prétend en aucune façon à remplacer ses aînés, dont les commentaires de tout ordre seront toujours consultés avec fruit, mais seulement à en avoir centralisé et grossi les matières. Suum cuique. Nous ne sommes pas de ceux qui s’approprient le labeur d’autrui, et nous avons ici poussé le respect de nos prédécesseurs jusqu’à placer sous leur nom les quelques notes indispensables à l’intelligence du texte, dont leurs travaux nous avaient fourni l’essence. Si, avec l’honnêteté du procédé, on veut bien leur accorder quelque méthode dans la distribution de leur ouvrage, les éditeurs se flatteront d’avoir pleinement atteint le but qu’ils s’étaient proposé.