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Byron, loquacité, redondance. Quelques-unes de vos qualités, Monsieur. Mais en revanche, ces sublimes défauts qui font le grand poète : la mélancolie, toujours inséparable du sentiment du beau, et une personnalité ardente, diabolique, un esprit salamandrin.

Byron. Tennyson. E. Pœ. Lermontoff. Leopardi. Espronceda ; — mais ils n’ont pas chanté Margot ! — Eh ! quoi ! je n’ai pas cité un Français. La France est pauvre.

Poésie française. Veine tarie sous Louis XIV. Reparaît avec Chénier (Marie-Joseph), car l’autre est un ébéniste de Marie-Antoinette. Enfin rajeunissement et explosion sous Charles X.

Vos flonflons français. Epinette et orchestre. Poésie à fleur de peau. Le Cupidon de Thomas Hood. Votre paquet de poètes accouplés comme bassets et lévriers, comme fouines et girafes. Analysons-les un à un. Et Théophile Gautier ? Et moi ?

Lecomte Delille. Vos étourderies : Jean Pharond. Pharamond. Jean Beaudlair. N’écrivez pas Gauthier, si vous voulez réparer votre oubli, et n’imitez pas ses éditeurs qui le connaissent si peu qu’ils estropient son nom. La versification d’une pièce en prose. Et vous y étiez. Le tic de Villefranche.

Tic congénital.