RUE SAINT-IGNACE
Serait le passage actuel qui relie la rue Antoine Siger à la rue Blénac et qui limite le Jardin Pétot à l’est. Elle figurait sous ce nom dans un plan du 8 août 1725 signé de Blondel Jouanneau, Intendant des Îles du vent[1]. Aucun nom ne la désigne maintenant.
RUE VICTOR-HUGO
Était en bordure de la mer en 1682. S’appela d’abord rue Royale[2], rue Grande[3] et Grand’Rue.
La pose de la plaque portant le nom de Victor Hugo a eu lieu le 12 juillet 1885 à la partie de la Grand’rue qui touche à la Savane. Au cours de la cérémonie, le Gouverneur, M. Allègre, donna la parole, pour une longue et belle conférence, à M. Victor Cochinat « parce qu’il a eu l’honneur d’être admis dans l’intimité du grand poëte qui a illustré le siècle, la France et l’Univers entier[4] ».
On dit généralement que cette rue recouvre une carrière qui part du Fort Saint-Louis et que cette partie de la voie qui ne fut pas couverte de marécage est plus solide que le reste. Il y avait là ou dans cette direction « une étroite bande de terre ferme qui continuait la presqu’île Saint-Louis en direction de la rivière[5]. Elle émergeait au-dessus de la mer et des marécages et rejoignait la presqu’île à la mer[6] ».
Au n° 11, les bureaux du Trésor.
Au n° 53, la Chambre de commerce. Au n° 95, le cours d’apprentissage de la profession de tailleur, créé récemment par la Chambre de Commerce, pendant la présidence de M. D. Suvélor.
- ↑ Arch. Min. Col. Atlas Antilles Vol. 1.
- ↑ Arch. Min. Plan directeur de la Ville du Fort-Royal.
- ↑ Code de la Martinique, Tome 8, page 395.
- ↑ Moniteur de la Martinique, 21 juillet 1885, n° 58.
- ↑ L’Urbanisme à la Martinique, par M. Raymon Danger, page 2.
- ↑ Histoire de la Paroisse de Fort-de-France, par le P. Janin.