de la Martinique et du Docteur Osman Duquesnay, Maire de la Ville. Dans la belle et nombreuse assistance, l’on remarquait le roi détrôné du Dahomey, Behanzin et toute sa famille, vêtus à la mode de leur pays.
Le discours de circonstance a été prononcé par le P. Vidal, Professeur au Séminaire-Collège.
Le style du monument est emprunté à l’époque du XIIe siècle : arceaux romans et colonnes bysantines.
« Autels, lustres, vitraux et grilles constituent un ensemble harmonieux : ces colonnettes, ces tribunes qui recouvrent toute la surface des basses-nefs, ces rosaces, ces vitraux brillants plaisent à l’œil et il existe un parfait accord entre l’ameublement et le monument lui-même ».
En voyant la grande largeur des baies l’on ne peut s’empêcher de penser aux petites croisées de la première église qui, étant en forme d’ogive, ressemblaient, a écrit le dominicain P. Labat, au capuchon des capucins qui la desservaient.
Le clocher a 58 m. 80 de hauteur, de la rue à la croix. Sa flèche s’élance, légère et tout ajourée, supportant la croix qui couronne l’édifice et qui est elle-même surmontée d’un coq.
« Svelte et élancée, l’église actuelle impressionne bien du premier coup. L’intérieur très aéré, plaît généralement à tout le monde. Le chœur, dominé par les immenses vitraux qui retracent la vie de Saint-Louis est vraiment imposant[1]. »
D’autres vitraux représentent Mgr Carméné, ancien évêque de la Martinique, les vicaires généraux Lecornu et Bouyer, anciens curés de Fort-de-France, qui ont le plus contribué à la réédification du monument et reproduisent les armes des quatre premiers évêques de la Colonie avec leurs devises : N. S. Leherpeur, (Caritatis in vinculis), Porchez (Veniens evangelizo in pacem), Fava (Accepit matrem et puerum ejus) et Carméné (Omnibus debitor sum-Sub tuum præsidium).
- ↑ Histoire de la paroisse de Fort-de-France, par le P. Janin.