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le mort s’est trompé d’étage

42 LE MORT S’EST TROMPÉ D’ÉTAGE quand vous l’avez faite. Vous aviez sans doute raison. Josseaume regardait le dossier ouvert devant lui : Résumons. Vous considérez comme suspects : Van Laar, qui avait une violente rancune contre Victor, qui a pu retrouver sa trace, la faire sur- veiller et venir le guetter dans la maison où il avait rendez-vous. C’est bien douteux. Il est vrai que nous n’avons pas ses empreintes. Et puis ? Mile Thélusson, qui devait avoir dans son passé quelque chose dont le maître d’hôtel avait la preuve et dont elle pouvait craindre que son fiancé ne fût informé. Enfin M. Meyrignac, qui pouvait vouloir délivrer sa fiancée des persécu- tions du maître chanteur. Ces deux dernières hypothèses sont contra- dictoires. - Oui, c’est l’une ou l’autre. Admettons. Et puis ? Mais… c’est tout ! fit Lamblin un peu surpris. Non. Vous oubliez le principal, X, l’inconnu, celui qui peut être le vrai coupable et dont vous ne savez rien. Vous vous emballez sur des présomp- tions, mon petit, et vous n’avez pas l’ombre d’une preuve. Les empreintes même sont contre vous. Il tenait en main des épreuves qu’il examinait attentivement. - Elles sont d’une netteté remarquable, ces empreintes, elles devaient être toutes fraîches. Or la concierge a déclaré « que l’ascenseur marchait bien, car il avait été révisé au début du mois ». Les traces de l’ouvrier devaient être effacées.. Tandis que, si votre reconstitution du crime est