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rênes du filet avec la gauche. En procédant comme pour la première flexion, et si celle-ci a été bien faite, on obtient presque instantanément la mobilité de la mâchoire. Sur quelques chevaux, la mâchoire inférieure se détache momentanément pour se refermer aussitôt avec bruit. Cette espèce de tic nerveux, de grincement de dents, doit être combattu avec soin, car il finirait par augmenter la résistance et s’opposerait à la légèreté (Planches 2 et 3).

Troisième flexion.

Le cavalier saisit, par exemple, la rêne droite du filet avec la main gauche et la rêne gauche avec la main droite à dix-sept centimètres, puis il croise les deux rênes sous le menton de manière à exercer une pression assez forte sur la barbe. Si la résistance se prolongeait, le cavalier la ferait bien vite cesser par un frémissement rapide des poignets (Planche 4)[1]

On comprendra facilement l’importance de ces flexions de mâchoire. Elles ont pour résultat de préparer le cheval à céder aux plus légères pressions du filet ou du mors, d’assouplir directement les muscles qui joignent la tête à l’encolure. La tête devant précéder et déterminer les diverses attitudes

  1. Les vibrations de mains peuvent être employées dans toutes les flexions.