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de mors, et voici la forme et les dimensions que je lui donne pour le rendre aussi simple que doux :

Branche droite de la longueur de 16 centimètres, à partir de l’œil du mors jusqu’à l’extrémité des branches ; circonférence du canon, 6 centimètres ; la liberté de la langue, 4 centimètres à peu près de largeur dans sa partie inférieure, et 2 centimètres dans la partie inférieure. Il est bien entendu que la largeur seule devra varier suivant la bouche du cheval.

J’affirme qu’un pareil mors suffira pour soumettre à l’obéissance la plus passive tous les chevaux qu’on y aura préparés par l’assouplissement ; et je n’ai pas besoin d’ajouter que, puisque je nie l’utilité des mors durs, je repousse, par la même raison, tous les moyens en dehors des ressources du cavalier, tels que martingales, piliers, etc.[1]

  1. Voir, dans le Dictionnaire raisonné d’Êquitation, les mots Mors, Barres et Martingales.