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trine étroite, d’allonger une encolure trop courte, d’abaisser une croupe élevée, de raccourcir et d’étoffer des reins longs, faibles efr étroits, je n’en soutiens pas moins que si je détruis les contractions diverses occasionnées par ces vices physiques, si j’assouplis les muscles, si je me rends maître des forces au point d’en disposer à volonté, il me sera facile de prévenir ces résistances, de donner plus de ressort aux parties faibles, de modérer celles qui sont trop vigoureuses, et de suppléer ainsi aux mauvais effets d’une nature imparfaite, en établissant, dans l’équilibre du cheval, une juste répartition du poids et des forces.

De pareils résultats, je ne crains pas de le dire, furent et demeurent interdits à jamais aux anciennes écoles. Mais si la science de ceux qui professent d’après les vieux errements vient toujours se briser contre le grand nombre des chevaux défectueux, on rencontre des chevaux qui, par la perfection de leur organisation et la facilité d’éducation qui en résulte, contribuent puissamment à perpétuer les routines impuissantes, si funestes aux progrès de l’équitation. Un cheval bien constitué est celui dont toutes les parties, régulièrement harmonisées, amènent l’équilibre parfait de l’ensemble. Il serait aussi difficile à pareil sujet de sortir de cet équilibre naturel, pour prendre une mauvaise position et se défendre, qu’il est pénible d’abord, au cheval mal conformé,