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résultats. L’instructeur prendra un morceau de cuir de l’épaisseur de cinq millimètres et long de cinquante centimètres ; il placera l’une des extrémités de ce cuir entre le genoux et le quartier de la selle. L’élève fera usage de la force de ses genoux pour ne pas le laisser glisser, tandis que l’instructeur le tirera lentement et progressivement de son côté, Ce procédé servira de dynamomètre pour juger des progrès de la force. Quelques paroles encourageantes placées à propos stimuleront l’amour-propre de chaque élève.

On veillera avec le plus grand soin à ce que chaque force qui agit séparément n’en mette pas d’autres en jeu, c’est-à-dire que le mouvement des bras n’influe jamais sur leurs épaules ; il devra en être de même pour les cuisses, par rapport au tronc ; pour les jambes par rapport aux cuisses, etc., etc. Le déplacement et l’assouplissement de chaque partie isolée une fois obtenus, on déplacera momentanément le haut du corps, afin d’apprendre au cavalier à se remettre en selle lui-même. Voici comment on s’y prendra : l’instructeur, placé sur le côté, poussera l’élève par la hanche, de manière que son assiette se trouve portée en dehors du siège de la selle. Avant d’opérer un nouveau déplacement, l’instructeur laissera l’élève se remettre en selle, en ayant soin de veiller à ce que, pour reprendre son assiette, il ne fasse usage que des hanches et