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quelque temps dans cette position le cavalier dont les reins sont mous, sans avoir égard à la roideur qu’elle entraînera les premières fois. C’est par la force que l’élève arrivera à être liant, et non par l’abandon tant et si inutilement recommandé. Un mouvement obtenu d’abord par de grands efforts n’en nécessitera plus au bout de quelque temps, parce qu’il y aura adresse, et que, dans ce cas, l’adresse n’est que le résultat des forces combinées et employées à propos. Ce que l’on fait primitivement avec dix kilogrammes de forces se réduit ensuite à sept, à cinq et à deux. L’adresse sera la force réduite à deux kilogrammes. Si l’on commençait par une force moindre, on n’arriverait pas à ce résultat. On renouvellera donc souvent les flexions de reins en laissant parfois l’élève se relâcher complètement, afin de lui faire bien saisir l’emploi de force qui donnera prômptement une bonne position au buste. Le corps étant bien placé, l’instructeur passera 1° à la leçon du bras, laquelle consiste à le mouvoir dans tous les sens, d’abord ployé et ensuite tendu ; 2° à la leçon de la tête ; celle-ci devra tourner à droite et à gauche sans que ses mouvements réagissent sur les épaules.

Dès que la leçon du buste, des bras et de la tête donnera un résultat satisfaisant, ce qui doit arriver au bout de quatre jours (huit leçons), on passera à celle des jambes.