Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/31

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 21 —

On comprend dans ces quelques lignes combien est simple la position du cavalier.

Les moyens que j’indique pour obtenir, en peu de temps, une bonne position lèvent toutes les difficultés que présentait la route tracée par nos devanciers. L’élève ne comprenait presque rien au long catéchisme récité à haute voix par l’instructeur, depuis la première phrase jusqu’à la dernière ; en conséquence, il ne pouvait pas l’exécuter. Ici, c’est par quelques mots que nous rendons toutes ces phrases, et ces mots sont compréhensibles pour le cavalier qui suit mon travail d’assouplissement. Ce travail le rendra adroit et, par suite, intelligent ; un mois ne sera pas écoulé sans que le conscrit le plus lourd et le plus maladroit ne soit en état d’être bien placé.

Leçon préparatoire.
(La leçon sera d’une heure ; il y aura deux leçons par jour pendant un mois.)

Le cheval est amené sur le terrain, sellé et bridé ; l’instructeur ne prendra pas moins de deux élèves ; l’un tiendra le cheval par la bride, tout en observant le travail de l’autre, afin de l’exécuter à son tour. L’élève s’approchera de l’épaule du cheval et se disposera à monter ; à cet effet, il prendra et séparera avec la main droite une poignée de crins,