Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/244

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

je viens d’indiquer. Je me permets de leur donner un conseil d’ami, et j’ose dire, d’un vieil ami, en leur disant : rejetez mes principes, s’ils ne vous conviennent pas ; mais si vous y reconnaissez la vérité en équitation, acceptez-les en entier, ne les mutilez pas, et rappelez-vous que l’auteur qui a étudié pendant quarante ans, connaît assez l’œuvre de toute sa vie pour apprécier l’importance de toutes ses parties.




L’armée, comme je l’ai dit souvent, a toujours eu et aura toujours mes sympathies. Le rêve de toute ma vie a été de rendre ses cavaliers d’abord, ses écuyers ensuite, les meilleurs de l’Europe. Je ne crois pas que Dieu me permette d’en voir la réalisation ; mais j’ai confiance. Je sais que la vérité fait son chemin lentement et qu’elle finit toujours par percer.

Pourquoi ne le dirais-je pas ? C’est la consolation de mes vieux jours de voir bien des hauts personnages, des généraux éclairés rendre justice à mes principes. Chaque fois que le nom d’une célébrité équestre de l’armée arrive à mes oreilles, je consulte mes souvenirs, et c’est bien souvent, j’allais dire presque toujours, celui d’un de mes élèves ou du moins d’un partisan de ma méthode. Ce sont eux