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chacun une « manière » distincte. Dans la première, M. Baucher agit sur les forces du cheval, c’est-à-dire sur les ressorts animés qui portent et font mouvoir la masse, le poids de la machine. Il arrive à faciliter le déplacement de ce poids, à équilibrer, en diminuant l’étendue de la base de sustentation, en rapprochant plus ou moins, selon le besoin, les extrémités inférieures du cheval.

On comprend qu’il faut alors souvent avoir recours à des moyens puissants pour forcer l’animal, surtout dans les commencements du dressage, à conserver cette disposition artificielle de ses membres. De là la nécessité de l’emploi fréquent de l’éperon.

Dans cette première manière, M. Baucher ayant constamment en vue d’agir sur les forces de l’animal, de s’en rendre le maître absolu, cherche dès le début à fixer à ces forces des barrières qui les enferment de tous les côtés et qu’elles ne puissent jamais franchir.

Une fois cette domination obtenue, le dressage est presque terminé. Il ne s’agit plus que de donner à ces mêmes forces la direction qu’il plaît au cavalier de leur imprimer à l’intérieur de cette sorte de lacet de fer formé par le mors et les éperons. Enfin, il suffit de resserrer ce lacet pour réduire l’animal à l’immobilité, puisqu’on ne permet alors la détente d’aucun des ressorts de la machine.

Plus tard, s’inspirant du cheval en liberté, qui,