Page:Baucher - Méthode d'équitation basée sur de nouveaux principes, Dumaine, 1874.djvu/21

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 11 —

employés tantôt séparément, tantôt simultanément. Qui dira au cavalier qui se sera trompé dans l’emploi de ces aides la cause de son erreur ? Qui l’aidera àr la réparer et à prévenir ainsi les conséquences graves qui en résulteraient ? Je dis qu’il faut détruire toutes les causes de résistances du cheval ; mais qui indiquera à l’élève les moyens justes, opportuns, qu’il devra employer, le degré de force dont il devra se servir ? Qui développera le sentiment de l’élève par des conseils donnés à propos ? Le professeur. Mais je parle du professeur élevé à mon école, imbu de mes perfectionnements, car lui seul pourra les transmettre fidèlement et donner les moyens de les appliquer toujours d’une manière juste, exacte. Je donne les principes, ils sont vrais ; j’indique les moyens, ils sont exacts ; je fais connaître la progression des exercices, ils sont essentiellement abréviateurs. Mais, vouloir écrire l’application, ce serait tomber dans la faute de mes devanciers, en confondant deux choses bien distinctes, la science et l’art. Si l’auteur est la pensée qui conçoit, la science qui formule, l’habile professeur sera la parole qui transmet, l’œil qui observe, la main qui fait agir.