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donnant cet équilibre parfait, me permet de dire que si je pouvais montrer de nouveau au public mes anciens chevaux, tous les amateurs reconnaîtraient la vérité de ce que j’avance.

Il faut donc arriver à ce degré de perfection de l’équilibre chez tous les chevaux, malgré leurs défauts de conformation, pour qu’ils conservent une légèreté parfaite, constante, dans tous les mouvements, changements de direction, et à toutes les allures. Tel est le résultat que j’ai obtenu et que je me hâte de faire connaître aux cavaliers intelligents de tous les pays. Les progrès rapides qu’ils verront faire à leurs élèves en suivant la progression, et en employant les nouveaux moyens que je vais indiquer, les jouissances ineffables qu’ils éprouveront à monter des chevaux constamment légers, voilà la récompense que j’ambitionne pour prix de mes recherches incessantes, consacrées au bonheur du cavalier et au bien-être du cheval !

J’ignore si c’est de l’orgueil : mais lorsque je sens mon cheval se plier à toutes mes volontés, et répondant sans résistance aucune à ma pensée, exécuter avec grâce et une légèreté parfaite tous les mouvements que je lui demande, je suis si heureux, que loin de me sentir atteint par les clameurs des envieux et l’ingratitude des plagiaires, je n’ai qu’un désir, celui de leur faire partager mon bonheur.