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R. Le piaffer lent, car c’est celui qui rehausse le plus le mérite du cavalier et la noblesse du cheval.

D. Doit-on faire piaffer le cheval qui ne supporterait pas le rassembler ?

R. Non, car ce serait un enjambement sur la gradation logique qui seule donne des résultats certains. Aussi, le cheval qui n’a pas été conduit par cette filière de principes n’exécute qu’avec peine et sans grâce ce qu’il devrait accomplir avec enjouement et majesté.

D. Tous les cavaliers sont-ils appelés à vaincre toutes les difficultés et à saisir toutes les nuances du sentiment équestre ?

R. Comme les résultats en équitation ont pour point de départ l’intelligence, tout est subordonné à cette disposition innée ; mais tous les cavaliers seront aptes à dresser leurs chevaux, s’ils renferment l’éducation du cheval dans la mesure de leurs propres moyens.