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le plus fougueux et le soumettre à ma volonté. Quelque simples que soient les nouveaux moyens que j’indique, ils ne peuvent être bien compris dans leurs détails et dans leur ensemble que par un écuyer habile.

Je dirai donc aux jeunes cavaliers : adressez-vous à un professeur imbu de tous mes principes et familiarisé avec la pratique de ma méthode, lui seul pourra vous rendre facile et sûre la route à parcourir, en vous indiquant ces nuances diverses, ces effets multiples de mains et de jambes, ce je ne sais quoi que le sentiment perçoit, que l’œil du professeur saisit, mais que l’auteur ne peut écrire. Acquérez ainsi la science, apprenez à vous servir de ce nouveau bridon, et vous obtiendrez des résultats inespérés ; une fois le cheval dressé, vous pourrez, si tel est votre bon plaisir, employer à la promenade le mors que vous préférez.




Du cheval en liberté.


Il n’est personne qui n’ait vu un cheval courant en liberté dans la prairie. Quelle souplesse, qu’elle légèreté dans tous ses mouvements ! Prenez ce cheval, mettez-lui une selle, une bride et cherchez à l’astreindre à votre volonté, quelle métamorphose !