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imprimer. Le cavalier reconnaîtra que le rassembler est complet lorsqu’il sentira le cheval prêt, pour ainsi dire, à s’enlever des quatre jambes. C’est avec ce travail qu’on donne à l’animal le brillant, la grâce et la majesté ; ce n’est plus le même cheval, la transformation est complète. Si nous avons dû employer l’éperon pour pousser d’abord jusque sur ses dernières limites cette concentration de forces, les jambes suffiront par la suite pour obtenir le rassembler nécessaire à la cadence et à l’élévation de tous les mouvements compliqués.

Ai-je besoin de recommander la discrétion dans ce travail ? Si le cavalier, arrivé à ce point de l’éducation de son cheval, ne sait pas comprendre et saisir de lui-même la finesse de tact, la délicatesse de procédés indispensables à la bonne application de ces principes, ce sera une preuve qu’il est dénué de tout sentiment équestre, et tous mes conseils ne sauraient remédier à cette imperfection de sa nature.