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qualités indispensables pour obtenir une bonne position ; il me reste à dire comment on assouplira de même l’arrière-main pour compléter l’assouplissement du cheval, et ramener l’ensemble et l’harmonie dans le développement de tous ses ressorts. Les résistances de l’encolure et celles dé la croupe se soutenant mutuellement, notre travail deviendra plus facile, puisque nous avons déjà annulé les premières.

1° Le cavalier tiendra les rênes de la bride dans la main gauche, et celles du filet croisées l’une sur l’autre dans la main-droite, les ongles en dessous ; il ramènera d’abord la tête du cheval dans sa bonne position par un léger appui du mors ; puis, s’il veut exécuter le mouvement à droite, il portera la jambe gauche en arrière des sangles et la fixera près du flanc de l’animal jusqu’à ce que la croupe cède à sa pression. Le cavalier fera sentir la rêne du filet du même côté que la jambe, en proportionnant son effet à la résistance qui lui sera opposée. De ces deux forces imprimées ainsi par la rêne gauche et la jambe du même côté, la première est destinée à combattre les résistances, et la seconde à déterminer le mouvement. On se contentera dans le principe de faire exécuter à la croupe un ou deux pas de côté seulement. (Planche 14.)

2° La croupe ayant acquis plus de facilité de mobilisation, on pourra continuer le mouvement de