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loppement, par Albert Londe[1]. Ils y trouveront de précieuses indications sur la marche rationnelle à suivre dans les cas particuliers qui peuvent se présenter.

Nous attirerons enfin leur attention sur un mode d’accouplement des cerfs-volants que nous n’ayons pu encore expérimenter, mais qui nous semble offrir de sérieux avantages sur celui que nous avons décrit. Nous supprimerions la bride de dos du cerf-volant inférieur et nous le ferions librement traverser (au moyen d’une fente pratiquée entre les deux règles et occupant les quatrième et cinquième unités) par la corde de manœuvre du cerf-volant supérieur. Cette corde se terminerait par une boucle qui se joindrait à la boucle de bride du cerf-volant inférieur pour recevoir l’olive de la corde de manœuvre de celui-ci. Par ce moyen, l’angle formé par la corde du cerf-volant supérieur n’aurait aucune action sur l’inclinaison du cerf-volant inférieur et celui-ci, conservant une plus grande liberté, présenterait, outre une force ascensionnelle supérieure, des garanties bien plus sérieuses de stabilité.



  1. Londe (Albert), Traité pratique du développement. Étude raisonnée des divers révélateurs et de leur mode d’emploi. In-18 jésus, avec figures dans le texte et 5 planches doubles en phototypie ; 1889 (Paris, Gauthier-Villars et fils).