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l’appareil qui a fourni l’image, en ne modifiant en rien sa mise au point. On cherche par tâtonnements le point où les deux jalons ont entre eux sur la glace dépolie une distance égale à la longueur de l’objet mesurée sur l’épreuve. Ce point obtenu, il ne reste qu’à mesurer la perpendiculaire à partir de son pied jusqu’à l’appareil. La longueur trouvée sera la même que la hauteur du cerf-volant au moment de l’opération. Si l’on désire avoir, sans calculs, une échelle pour évaluer diverses dimensions sur l’épreuve obtenue, toutes choses demeurant en place, on plante bien verticalement en terre, sur la ligne qui sépare les deux jalons, des baguettes distantes de 1m l’une de l’autre et l’on en prend une photographie. Le cliché portera le mètre à l’échelle de l’épreuve en expérience[1].

Lorsque la hauteur du cerf-volant est connue, soit au moyen du baromètre, soit autrement, il est facile de se construire par le même procédé des échelles pour diverses distances et de prendre alors sur les épreuves

  1. Lorsque nous avons imaginé cette méthode, l’Ouvrage du Dr Gustave Le Bon cité plus haut n’avait pas encore paru. Nous engageons vivement nos lecteurs à le consulter. Ils y trouveront des procédés analogues, mais infiniment plus simples et plus ingénieux, exposés avec une merveilleuse clarté. De plus, cet Ouvrage contient des formules de la plus grande utilité pour les travaux qui nous occupent, notamment aux pages 56 et suivantes.