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de son aide, appuiera alternativement chacune de ses mains sur la corde en marchant vers le cerf-volant[1]. Celui-ci s’abaissera peu à peu et arrivera sans secousses à portée de la main. L’opérateur le saisira par la bride, dont il détachera la corde de manœuvre et la lanière de caoutchouc et l’étendra sur le dos pour retirer la chambre noire, qu’il enveloppera en veillant à ce que la planchette obturatrice ne puisse revenir en arrière.

Pour repartir, on prendra les mêmes dispositions que pour se rendre sur le terrain.


Développement. — Nous n’entrerons dans aucun détail au sujet du développement ; nous supposons nos lecteurs au courant de toutes les opérations photographiques. Qu’il nous suffise de leur signaler deux Ouvrages, où ils pourront puiser tous les renseignements nécessaires au développement des plaques peu exposées (ce qui est le cas pour nous). Ce sont la Photographie instantanée[2], de M. Londe, et le Manuel de

    clenchement. Il faudrait alors compter un temps double de celui nécessaire à la combustion de la mèche avant d’abattre le cerf-volant.

  1. Un moyen plus élégant et plus rapide consiste à enfiler sur la corde de manœuvre une petite poulie de fer fixée à une armature. L’opérateur saisira cette armature et marchera vers le cerf-volant.
  2. Londe (Albert), La Photographie instantanée théorique et pratique. 2e édition. In-18, avec figures dans le texte ; 1890 (Paris, Gauthier-Villars et fils).