Page:Batut - La photographie aérienne par cerf-volant.djvu/47

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 42 —

mais sans avaries au matériel, ce qui est le point important. Une précaution qu’il est bon d’observer, c’est de ne jamais présenter le plan du cerf-volant normalement à la direction du vent.

Après avoir déposé la chambre noire, l’opérateur étendra le cerf-volant à terre et déroulera sa queue, tandis que son aide, après avoir fixé à une branche ou à un piquet l’olive qui termine la corde de manœuvre, s’éloignera en remontant le vent et laissant filer celle-ci. Lorsque 100m ou 150m de corde seront étendus à terre, l’opérateur tendra la ficelle réunissant les deux extrémités de l’arc (plus le vent est fort et plus doit être grande la convexité que lui présente le cerf-volant, afin d’éviter les oscillations et les secousses) ; puis il fixera la chambre noire, débarrassée de son enveloppe, sur le support. Il passera la lanière de caoutchouc, repliée en écheveau, à travers la boucle de la bride et, réunissant les deux côtés de cet écheveau par un nœud simple, fait à un mètre environ de l’extrémité de la corde de manœuvre, il introduira l’olive qui la termine dans la boucle de la bride. Il vérifiera si celle-ci n’a point accroché chambre noire ou obturateur, mettra le feu à la mèche d’amadou et notera l’heure exacte, afin de savoir approximativement l’instant où l’obturateur fonctionnera. Puis, saisissant le cerf-volant