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Précisément, pour éviter les coupures qu’une simple ficelle peut faire lorsqu’on la laisse filer entre les doigts et d’ailleurs pour rendre la manœuvre plus facile et ne pas courir le risque d’embrouiller la corde, nous avons adopté un dévidoir d’un maniement facile et d’un prix insignifiant. Ce dévidoir se compose d’un cylindre de bois dur de 0m,08 de diamètre et d’une longueur de 0m,05, dont les deux extrémités, formant tenons, s’engagent dans des mortaises pratiquées au centre de deux disques de bois dur d’une épaisseur de 0m,015 et de 0m,20 de diamètre. Deux poignées de bois, bien en main, solidement fixées sur les disques aux deux extrémités d’un même diamètre, permettent de donner facilement au cylindre un mouvement de rotation rapide et d’enrouler ou de dérouler la corde de manœuvre. Celle-ci est arrêtée sur le cylindre par un trou qu’elle traverse et derrière lequel un fort nœud la maintient. Un moyen d’attache que nous préférons et dont on verra plus loin l’utilité, consiste à fixer, par un nœud sur le cylindre, un bout de corde formant boucle. Sur cette boucle vient s’attacher la corde de manœuvre à l’aide d’une olive en bois. Ce moyen permet de détacher rapidement la corde de son dévidoir à un moment donné. Une seconde olive termine la corde à l’autre extrémité et permet de la relier à la bride du cerf-