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donc aux pellicules que nous accorderons la préférence.


Dévidoirs et cordes. — Il nous reste enfin à étudier les cordes de manœuvre et les dévidoirs sur lesquels nous les enroulerons.

Nous l’avons déjà dit, le vent a une action marquée sur la corde qui retient le cerf-volant ; et cette action venant s’ajouter à celle de la pesanteur, force la corde à décrire une courbe plus ou moins prononcée. Plus nous diminuerons cette courbe et plus nous donnerons à notre appareil de force ascensionnelle. Pour atteindre ce but, il faudra donc, dans les limites du possible, diminuer : 1o le poids de la corde, 2o sa surface (sa résistance à la traction restant la même). Nous choisirons une corde faite du meilleur chanvre et tordue avec soin. Le fouet, qui se vend en pelotons de 80m au prix de 4fr le kilo, convient parfaitement pour des cerfs-volants de 1m,50 de haut. Il est vrai qu’on pourrait prendre pour corde de manœuvre un fil d’acier d’une section et d’un poids très faibles, dont la résistance serait pourtant supérieure à celle de la corde de chanvre. Mais n’oublions pas que, tendu par le cerf-volant, un tel fil est comparable à une lame tranchante, capable de causer les plus graves blessures en cas d’accidents.