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précède, il ne faudrait pas conclure que la Photographie aérienne ne peut être abordée qu’avec des instruments de prix. Un objectif simple à paysage, d’une ouverture suffisante pour l’instantanéité, donnera des résultats intéressants, surtout s’il s’agit de vues perspectives. Mais, comme pour tous les autres genres de Photographie, si l’on tient à des images rigoureusement exactes ; les instruments que nous indiquons sont nécessaires.


Choix du procédé photographique. — Pour le procédé photographique, nous aurons à choisir entre les glaces, les pellicules et les papiers au gélatinobromure d’argent. La rapidité la plus grande est la condition essentielle. En second lieu, vient la question de poids qu’il ne faut jamais négliger avec les cerfs-volants. À rapidité égale, nous choisirons donc des papiers ou des pellicules de préférence aux glaces qui, d’ailleurs, si la descente a lieu brusquement, risquent de se briser et d’endommager l’objectif par leurs éclats. Les pellicules ont sur les papiers l’avantage d’une finesse plus grande et peut-être aussi d’une rapidité supérieure[1]. C’est

  1. Après avoir essayé divers papiers, glaces et pellicules, nous nous sommes arrêté aux plaques souples Balagny préparées par la maison Lumière, de Lyon, dont les résultats nous ont paru irréprochables.