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augmenté de 0m,02. On recouvre ces réglettes d’une planchette carrée EFGH, ayant de côté cette dernière dimension. Cette planchette, solidement fixée par quatre vis, porte en son centre une ouverture semblable à la première et rigoureusement placée au-dessus d’elle. Nous aurons, entre ces deux ouvertures, une coulisse dans laquelle glissera librement une planchette que nous choisirons imperméable à la lumière[1] et aussi légère que possible. En effet, n’oublions pas que nous n’opérons plus sur une base solide, sur un trépied, mais sur un appareil suspendu en l’air, auquel la moindre poussée peut communiquer un mouvement. La force d’inertie seule doit nous fournir la stabilité nécessaire. Il se produit ici un fait analogue à celui qu’on observe dans le tir des armes à feu. À charge égale, c’est le fusil le plus lourd qui repousse le moins, c’est-à-dire celui dont le poids, comparé à celui du projectile, offre le plus d’écart. Donc, dans la mesure du possible, plus nous donnerons de poids à notre appareil par rapport à celui de la planchette obturatrice, ou inversement, moins nous donnerons de poids à cette planchette par rapport à celui de l’appareil, et moins

  1. Le noyer, le cerisier, le poirier conviennent pour cet usage, mais il faut proscrire le peuplier, le sapin, etc, comme translucides sous une mince épaisseur.