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rigide par deux petites baguettes de bois blanc collées à son verso, perpendiculairement aux fibres du bois. C’est sur le recto de cette planchette que nous fixerons la surface sensible, papier ou pellicule, à l’aide de bandes de papier gommé appliquées sur ses quatre côtés[1]. Quatre petites pointes enfoncées dans le voisinage des angles de la chambre et formant saillie à l’intérieur serviront d’arrêt et supporteront la planchette dont la position sera rendue invariable, au moment d’opérer, par quatre punaises que l’on piquera dans les parois immédiatement derrière elle.

Puisque nous n’accompagnons pas notre appareil dans son ascension, nous ne pouvons songer à une mise au point spéciale pour chaque vue, comme cela se pratique d’ordinaire lorsqu’on exécute des photographies à la surface du sol. D’ailleurs le besoin s’en fait moins sentir dans le cas qui nous occupe, vu que les premiers plans font défaut et que nous opérons toujours à une distance relativement considérable. Que nous prenions

  1. Pour éviter tout gondolement de la surface sensible, après l’avoir posée sur la planchette, face en dessus, nous la recouvrons d’une glace revêtue de papier noir. Nous pressons la glace sur la planchette avec deux pinces américaines et nous posons alors les bandes de papier gommé. Il va sans dire que la surface sensible doit être coupée un peu plus petite que la planchette et doit déborder légèrement la glace qui la recouvre. Une fois le papier gommé sec, ce qui ne demande que quelques minutes, on retire la glace.