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d’un trapèze A’B’C’D’, le plus petit côté tourné vers la queue. Cette boîte, dont tous les côtés sont cloués et collés, a deux unités de longueur. Deux solides ligatures en ficelle et quelques pointes l’assujettiront entre les deux règles. C’est sur cette boîte que se fixera le support de la chambre noire.

Aux deux points d’attache de la bride, de légères mais solides entretoises de bois blanc, M et N, viennent tendre les deux règles en les écartant et leur donnent ainsi une grande rigidité. Ces entretoises sont appelées à subir des secousses et des tractions violentes ; rien donc ne doit être négligé pour les fixer avec soin. Quelques pointes légères et surtout des ligatures méthodiques en bonne ficelle sont les moyens qui nous ont le mieux réussi. Afin que la bride ne puisse glisser, ce qui aurait pour résultat de faire dévier le cerf-volant, il est bon d’enrouler une ficelle encollée sur toute la longueur de l’entretoise, en ménageant au milieu un espace vide sur lequel cette bride viendra s’attacher.

Pour les cerfs-volants dont la longueur excède 1m,50, nous préférons aux osiers, pour former l’arc CD, deux lames de fleurets soudées ensemble par la poignée. Les boutons peuvent être soit enveloppés de ficelle encollée à laquelle on fait une boucle, soit remplacés par des anneaux faits à la forge en retournant