- Tra deri deri dera !
- Le fandango,
- Le zapateado,
- J’excelle à tout cela,
- À la manola,
- À la cachucha !
- Traderi dera !
- Et voilà pourquoi l’on m’appelle
- Le grand factotum du canton !
(Il danse sur la ritournelle.)
Scène III.
Bravo, señor Vertigo !…
C’est elle !… Voyons, Manuelita, vous me serez donc toujours cruelle ?
Hélas ! señor Vertigo, je vous serai cruelle tant qu’il vous manquera une certaine chose, indispensable pour m’épouser…
Laquelle ?… Parlez, Manuelita ; faut-il que j’ajoute une nouvelle corde à mon arc ?… Mais je sais encore faire confire les piments, sucrer les jaunes d’œufs, remonter les pendules, faire les portraits à la silhouette, dire la bonne aventure, exécuter des tours de cartes…
C’est vrai… ce n’est aucune de ces choses-là qui vous manque.
Quoi donc alors ?
Ce qui vous manque, Vertigo, c’est mon cœur.
Eh bien ! donnez-le moi…, je ne demande que ça…
Ce serait très volontiers, si ça dépendait de moi… Mais, vous savez bien, Vertigo, qu’on ne dispose pas de ces choses-