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MIGUEL, VERTIGO.
–––––––––––Gloux, gloux, gloux !
MANUELITA.
––––––De la rouge et vineuse houle
––––––––––Refrain si doux,
––––––Tu rendrais l’oiseau qui roucoule
––––––––––De toi jaloux !
––––Lorsque du nectar les flots en courroux
––––Jettent à l’oreille leur refrain si doux,
––––Les bras enlacés, nous rapprochant tous,
––––Répétons en chœur les joyeux gloux gloux !
REPRISE ENSEMBLE.
––––Lorsque du nectar, etc.

(Ils se rasseoient après l’ensemble.)

MIGUEL, à voix basse.
––––––Savez-vous, Manuelita,
––––Que plus que tout vous êtes belle !…
MANUELITA.
––––––Ah ! Miguel, que dites-vous là !…
VERTIGO, luttant contre le sommeil.
––––Mais qu’ai-je donc dans la prunelle ?
––––––Malgré moi se ferment mes yeux.
MIGUEL, à Manuelita.
––––––Je dis que jamais, mon infante,
––––––Je n’ai passé d’heure charmante
––––––Comme en ce jour, comme en ces lieux !
VERTIGO.
––––––J’ai bien mal à la tête !
MIGUEL.
––––––Parbleu ! Ton compte est fait.
VERTIGO, à Manuelita.
––––––Chantez encor, fillette,
––––––Cette chanson me plaît !
MANUELITA, à part rêveuse.
––––Ah ! Pepito, que n’es-tu pas
––––––Près de ta belle !
––––––Hélas pour elle,
––––Ce repas aurait plus d’appas !
VERTIGO, s’endormant.
–––––––––––Répétons
–––––––––––Ces chansons !…

(Il tombe la tête dans ses mains.)