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étoit naturel de penser aux preuves qu’on pouvoit tirer du sentiment, d’autant plus, que c’est le goût qui est le juge-né de tous les beaux arts, & que la raison même n’établit ses régles, que par rapport à lui & pour lui plaire ; et s’il se trouvoit que le goût fût d’accord avec le génie, et qu’il concourût à prescrire les mêmes régles pour tous les arts en général & pour chacun d’eux en particulier ; c’étoit un nouveau dégré de certitude & d’évidence ajouté aux premieres preuves. C’est ce qui a fait la matière d’une seconde partie, où on prouve, que le bon goût dans les arts est absolument conforme aux idées établies dans la premiere