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des hommes ; cependant comme la nature en a créé les principes pour être unis, & concourir à une même fin, qui est de porter nos idées et nos sentimens tels qu’ils sont, dans l’esprit & dans le cœur de ceux à qui nous voulons les communiquer ; ces trois arts n’ont jamais plus de charmes, que quand ils sont réunis : cum valeant multùm verba per se,… etc. Ainsi lorsque les artistes séparèrent ces trois arts pour les cultiver et les polir avec plus de soin, chacun en particulier ; ils ne dûrent jamais perdre de vûe la premiere institution de la nature, ni penser qu’ils pussent entièrement se passer les uns des autres. Ils doivent être unis, la nature le demande, le goût l’exige :